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CHRISTIANE PASNIN, coordinatrice, LAKAZ LESPWAR SOLITUDE 10 févr. 2017
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Du 17 au 19 février, ACTogether sera présente au Mauritius International University and Career Expo à Pailles en vue de parler des joies et des challenges du travail social. Dans ce cadre, une série de mini-portraits de personnes engagées auprès de différentes ONG sera présentée au cours de la semaine. 



CHRISTIANE PASNIN,
Coordinatrice de Lakaz Lespwar Solitude, centre de développement communautaire géré par Caritas.







Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’univers du social ?
Je suis née et j’ai grandi à Solitude. J’ai arrêté mes études après la Form 4 et j’ai commencé à travailler à 16 ans comme machiniste dans le textile. J’ai beaucoup appris et après plusieurs années, je suis passée superviseur. A cette même période au sein de la formation du Groupe 40, je découvre mon désir de m’engager pour les autres.
Pour accorder plus de temps à mes enfants, je quitte le textile et je travaille pendant quatre ans comme bonne, puis comme nounou. Je prends alors du temps pour m’occuper d’activités avec les enfants de la communauté, les jeunes et les familles. C’est aussi de là que découle l’idée d’un lieu pour donner des cours de soutien scolaire aux enfants. En 2008 avec la participation de la communauté, y compris celle des plus âgés, nous lançons le projet des petits déjeuners avec une douzaine d’enfants.

Qu’est-ce que ton travail t’apporte sur le plan personnel ?
Je suis coordinatrice du projet Lakaz Lespwar Solitude de Caritas depuis six ans déjà. Au début, en 2009, je parlais peu et restais dans l’ombre. Chaque jour passé à Lakaz Lespwar Solitude m’apprend quelque chose. Aujourd’hui, j’ai davantage confiance en moi, je suis très heureuse de voir des personnes qui sont passées par le centre revenir souriantes et épanouies. Je suis fière de faire partie d’une équipe de 60 bénévoles tous unis dans une même mission : travailler pour le développement des habitants de la communauté. Je suis aussi fière d’avoir pu donner le goût à d’autres de se mettre au service des plus démunis. Et pour finir, je suis heureuse que l’on me fasse confiance.

Professionnellement parlant, quel a été/est ton plus gros challenge ?
Mon plus grand challenge a été de reprendre mes études en 2011, à 44 ans ! Faire du travail social par amour ne suffit pas, il me fallait aussi me professionnaliser ! J’ai répondu positivement à une bourse de trois ans pour entreprendre un diplôme en services communautaires à l’Institut Charles Telfair. Mon souhait était de donner ce que j’ai de meilleur aux autres et le soutien de m’a famille m’a poussé à persévérer. Mes trois ans d’études ont été une bénédiction ! J’ai compris qu’aimer c’est bien, mais aimer de manière intelligente, c’est beaucoup mieux !

 

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