Actus

De 10h à 15h ce 18 novembre, le public est invité à participer à une série d’activités prévues par le KDZM pour marquer la Journée Internationale des Droits de l’Enfant. Causeries sur les préoccupations principales qui prévalent autour de l’enfant – respect des droits, abus de substances illicites…–, ateliers créatifs, et partage d’idées entre des parents et les organisations regroupées sous le KDZM sont prévues.

Les activités visant à marquer cette Journée Internationale ont débuté les 13 et 14 octobre, avec un atelier de réflexion organisé par le KDZM à l’intention des travailleurs sociaux et des éducateurs. 70 participants issus de 39 ONG se sont rencontrés lors de cet atelier, qui a permis de faire remonter les observations terrain concernant l’abus de substances et la violence perpétrée à l’égard des enfants.

Renforcer la formation pour un meilleur encadrement des enfants

Les ONG participantes ont aussi exprimé le besoin de renforcer les formations destinées au personnel des ONG, en vue « de (mieux) comprendre les problématiques et développer leurs compétences (…) autour de l’accompagnement et l’encadrement des bénéficiaires », souligne le KDZM dans un communiqué. De plus, les membres des différentes organisations présentes ont émis un questionnement quant à l’efficacité du système en vigueur pour la protection des enfants. « Constat : Manque d’empathie et de formation des officiers responsables. »

Par ailleurs, le KDZM a exprimé le souhait de renforcer le partenariat ONG-Etat et a lancé un appel aux avocats pour aider à assurer une meilleure protection des enfants mauriciens. « Nous visons une collaboration efficace à travers la formation des officiers, l’échange/le partage d’informations et des actions concrètes sur les cas d’enfants dont les droits sont bafoués. »

Le premier jour de l’atelier sur les droits de l’Enfant a été l’occasion pour toutes les ONG présentes de se pencher sur la réalisation d’un « Child Protection Protocol », document visant à formaliser les procédures du travail avec les enfants, dans le respect de leurs droits, et dans les cas précis d’enfants en détresse. Le KDZM souhaite aussi que dans le futur, ce document, projet commun aux ONG et aux institutions, ait force de loi et soit diffusé au public.