Du 17 au 19 février, ACTogether sera présente au Mauritius International University and Career Expo à Pailles en vue de parler des joies et des challenges du travail social. Dans ce cadre, une série de mini-portraits de personnes engagées auprès de différentes ONG sera présentée au cours de la semaine.
VIKEN VADEVALOO, Manager, ANFEN, réseau de 20 centres oeuvrant dans le secteur de l'éducation non-formelle
Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’univers du social ?
Je me suis lancé il y a 15 ans en devenant enseignant-volontaire à l'Ecole complémentaire de Barkly. Cette démarche était pour moi une manière de dire merci à la vie pour les chances que j'avais eues sur le plan académique. Par la suite, après mes études universitaires, je me suis investi dans divers projets avec le Conseil des Religions, Caritas Ile Maurice et aujourd'hui avec ANFEN. Je trouve que nous pouvons tous apporter notre contribution à construire une société plus solidaire et juste.
Qu’est-ce que ton travail t’apporte sur le plan personnel ?
D'abord, cela comble un besoin de se sentir utile. Les interactions avec les centaines de personnes que je rencontre est un enrichissement ! Il est beau de voir comment chacun fait son devoir. Les bénéficiaires sont d'une grande inspiration et ils nous donnent à leur manière des leçons de vie. Ce genre de travail nous ouvre l'esprit et le cœur tout en développant notre sens de la compassion et notre détermination dans la vie.
Professionnellement parlant, quel a été/est ton plus gros challenge ?
Le plus gros challenge pour moi a, au départ, été de mener le projet d'Ecoles Complémentaires après la retraite de son fondateur, Jean Noël Adolphe. Maintenir le cap d'un projet visionnaire auprès d'autres collaborateurs, tout en conservant son idée originale, m'a demandé beaucoup de travail. Aujourd'hui le challenge chez ANFEN est de maintenir un dialogue avec des instances du gouvernement afin que les adolescents de l’éducation non formelle bénéficient d’une intégration plus aisée sur le plan social et professionnel. Les jeunes qui sortent du système d’ANFEN ont besoin d’être accrédités avec un certificat. Nous y travaillons.
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