Actus

Bâti sur des conteneurs reçus en donation, cet espace accueille les femmes du quartier et leur donne accès à des ateliers divers, pour nourrir chez elles des compétences nouvelles ou existantes et les aider à grandir pour sortir de situations de pauvreté extrême.

Au début, il y avait beaucoup de réticence, explique Doris Félicité, responsable du centre. « Nous avons eu à effectuer un travail de canvansing pour expliquer la démarche, et petit à petit nous avons commencé à accueillir de nouvelles participantes. L’idée du projet part d’une initiative simple : celle de « proposer des programmes de formation à des femmes en situation vulnérable pour leur permettre d’accéder à une certaine autonomie financière », poursuit Chantal Espitalier-Noël, fondatrice de l’association et instigatrice du projet.

Et au-delà de cet aspect financier, le projet répercute aussi positivement sur le sentiment de dignité et de fierté humaines rendu aux participantes. Une cinquantaine de femmes a été accueillie dans cet espace depuis janvier. Et depuis environ deux mois, un partenariat établi avec le National Cooperative College (NCC) et le National Empowerment Foundation (NEF) permet d’étoffer l’offre de formations, avec des cours certifiés MQA en pâtisserie et « food preservation » prodigués par des facilitateurs mandés sur place par le NCC.

Les cours visant le bien-être émotionnel et l’amélioration de la situation économique des participantes, varient en fonction de la demande. Pour le mois de juin par exemple, outre la pâtisserie et le « food preservation », les cours allaient de la couture au yoga, en passant par la zumba, la poterie, le « Life Skills », le macramé, les classes de fitness, ainsi que des causeries sur différents thèmes, dont une par un officier de la Child Development Unit (CDU) sur les relations parents-enfants et une autre sur le bien-être.  

Actuellement un deuxième espace est en phase de mise en œuvre pour des cours de couture et de fabrication de savons, avec des intervenants déjà identifiés. L’objectif sur le long-terme, explique Doris Félicité : accompagner les dames sur la création de petites entreprises. Un projet d’agriculture bio, baptisé « Women agree to agri », permettra aussi de dispenser des formations aux dames pour leur permettre de cultiver de manière très simple, selon des méthodes qui ne nécessitent pas de grande maintenance.

« Le centre et ses projets viennent pour moi, apporter une ambiance très positive dans un quartier qui est généralement très stigmatisé et marginalisé », soutient Doris Félicité, qui y habite depuis six ans. Doris et Chantal se sont rencontrées il y a deux ans et Doris est désormais le point focal de liaison avec les habitants du quartier.

Pour contacter Fam Unie Foundation et les soutenir : famunie.foundation@gmail.com