Le 5 décembre dernier l’on observait la Journée Mondiale du Bénévolat, et le 1e décembre la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida. Dylan, bénévole chez PILS depuis deux ans, a accepté de raconter son activisme et ce que représente cet engagement pour lui.
Dylan Gregori Jean, 24 ans, était encore au collège quand en 2015, il intègre une formation de PILS qui visait à former des Peer Educators (programme de l’association pour la prévention et la sensibilisation par les pairs) pour la communauté LGBTQI. Même s’il n’est pas allé au bout de cette formation, cela lui a permis d’avoir un premier aperçu du travail que faisait l’association, et de s’ouvrir lui-même quelques années plus tard, auprès de ses proches, sur son homosexualité.
Peu après son coming-out, le désir de s’engager survient, surtout parce qu’il réalise que beaucoup de méconnaissance existe autour de la question du VIH et de la sexualité en général, au sein des personnes LGBTQI notamment. « Je voulais apporter ma pierre aux actions, je voulais faire partie du mouvement, et ça fait deux ans que j’y suis. Surtout, je voulais pouvoir faire quelque chose pour la communauté LGBTQI, dont je fais partie, et le travail pour cette communauté, une des populations-cibles des acteurs de la lutte contre le sida, fait partie des axes d’intervention de l’association PILS. »
Aujourd’hui, affirme Dylan, « je m’engage pour la lutte contre le sida et tous ses aspects. « Quand je dis que je m’engage, cela implique d’aider autant que je peux, dans l’organisation d’activités et événements (notamment la semaine internationale de dépistage du 21 au 26 novembre). Pour moi, me dire que j’ai pu toucher même une seule personne, est important et me fait dire que mon engagement a pu avoir un impact. S’engager pour moi, c’est donner de mon temps sans attendre quelque rémunération ou quoi que ce soit en retour. Il s’agit d’adhérer à la cause, de la vivre, d’en faire un peu son combat ».
Dylan ne manque pas d’occasion de donner les bonnes informations autour de lui, même sur son lieu de travail ou dans des espaces ne touchant pas au cercle associatif autour de PILS, car, dit-il, « il y a toujours le besoin d’informer, chez le citoyen lambda on pense encore ne pas être concerné par le VIH. »
Comment se passe l’immersion comme bénévole, puis comme volontaire au sein de l’association PILS ? « On vient d’abord pour l’InPILSyon, qui est une petite réunion d’information où l’on présente l’association, puis on fait 48h de bénévolat sous supervision avant de faire une formation sur trois jours où l’on obtient plus d’informations sur les actions de PILS mais aussi sur le VIH et les Infections Sexuellement Transmissibles (ISTs) ».
Dylan souhaiterait plus tard étendre son engagement à d’autres causes que le VIH, qui le touchent tout autant. Celle de la pauvreté par exemple, ou de l’addiction aux substances.