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JA Mascareignes Profession : Directeur/directrice d’ONG - Laurence Forget-Ramah 01 sept. 2023
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Source : Laurence Forget-Ramah, directrice de la Junior Achievement Mascareignes
Contact JA Mascareignes | 5291 7913/ 63

 

Gérer une structure associative implique de gérer toutes les opérations selon la mission de l’organisation, et le budget reçu des donateurs. Il y a en jeu, les ressources humaines impliquées, employées et bénévoles, la professionnalisation des services, la mise sur pied et le suivi des procédures en place, la capacité à atteindre les objectifs, et le respect des valeurs portées par l’ONG.


En quoi consiste le rôle ?

Même si la gestion s’apparente à celle d’une PME, être responsable d’une ONG implique aussi une forte dimension humaine et sociale, avec un réel impact sur la vie des personnes touchées, lesquelles sont souvent issues de milieux très difficiles. Il y a également la question d’évaluation et de rapport sur les projets en cours vers les bailleurs de fonds qui financent les projets en cours, l’ONG restant par définition, à but non lucratif.  

Il s’agit, pour résumer, de gérer tout ce qui se passe au niveau des activités, les ressources humaines, les budgets, et de faire la levée de fonds. Une grosse partie du travail consiste aussi à référer vers d’autres instances pour mieux gérer les problèmes connexes relevés chez les bénéficiaires suivis.


La recherche et gestion des fonds : gros axe du travail de responsable d’ONG

Cette partie de recherche de fonds et de gestion des finances prend souvent une grosse partie du temps du directeur/de la directrice ; répondre à des appels à projets comprend un volet d’écriture de projets et de mesure des impacts souhaités et chercher de nouveaux potentiels financeurs est important pour assurer la pérennité des activités. Cela se fait un peu à travers le réseautage, notamment. Il y a ensuite la partie d’écriture des rapports d’activités, la gestion du cash-flow et du paiement des salaires, le paiement aux fournisseurs, la gestion des relations externes, etc.

 Que faut-il pour faire ce métier ?

  • Un juste dosage entre diplomatie et qualités humaines
    Diplomatie en termes de tout ce qui est externe à l’organisation ; les relations à l’externe, le comité de gestion (board) etc.
    Des qualités humaines comme l’empathie – en tant que directeur/directrice, porter cette valeur d’empathie est importante car l’on est le modèle pour les autres employés et les bénévoles.
  • De l’efficacité - qualité sinequanone dans n’importe quel service.
  • La capacité à insuffler le sens du sacrifice et la patience aux autres membres de l’équipe, notamment aux jeunes qui viennent avec des diplômes sans forcément avoir en eux cet esprit de sacrifice nécessaire en ONG.
  • Pouvoir faire preuve de fermeté.
  • Honorer ses responsabilités vis-à-vis des financeurs.
  • Pas nécessairement faire des économies mais dépenser en fonction de ce qui a été agréé dans le contrat de financement et s’assurer de l’implémentation des activités prévues dans le projet, qui n’est pas toujours évident.
  • Si certaines activités bloquent pour quelque raison, avoir force de proposition aux financeurs pour proposer des solutions en vue de toujours utiliser les fonds à bon escient.
  • Travailler autour des défis qui se présentent.

 

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