La musique dans le contexte associatif est utilisée pour ses nombreux bienfaits – canaliser les jeunes vers une activité saine, transmettre des valeurs clés à des personnes qui sont dans des contextes de vie difficile, faire travailler la dextérité, la motricité et les capacités cérébrales… Dans « Les métiers du social » ce mois-ci, rencontre avec Samuel Saïde, professeur de musique à l’Atelier Mo’Zar.
Source : Samuel Saïde, professeur de musique à l’Atelier Mo’Zar
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L’importance d’enseigner la musique à des enfants qui vivent des situations difficiles ?
La musique les aide à développer les capacités cérébrales, à développer le sens de la discipline, la rigueur, à apprendre des valeurs… Elle leur donne un cadre pour pouvoir évoluer sainement, et sert à nourrir leur talent. De plus, la musique peut leur ouvrir beaucoup de possibilités grâce à la discipline qui s’installe avec la pratique. Et puis, la musique leur ouvre des horizons, les fait rêver d’un monde qu’ils n’envisageaient peut-être pas avant.
Que faut-il pour enseigner la musique dans un contexte associatif ?
Travailler avec des jeunes en situation difficile implique d’aller plus loin que l’enseignement de la musique – il faut pouvoir instaurer un cadre, qu’ils n’ont pas forcément en arrivant – pour cela, il faut pouvoir faire preuve d’autorité.
Mais aussi, il s’agit de trouver le bon dosage entre souplesse et autorité, tout en transmettant des valeurs de vie et en tentant de leur transmettre une passion.
Il faut pouvoir déceler des talents et porter plus loin ces talents.
Les joies de faire ce métier :
Voir le changement sur les élèves en termes d’assiduité et voir le progrès chez l’enfant est une grande source de satisfaction et de fierté.
On a le sentiment d’avoir apporté quelque chose dans la vie d’une personne, d’avoir contribué à un changement positif.
Dans le cas de certains jeunes de Mo’Zar, il est incroyable aussi de les voir arriver à un niveau international et intégrer de prestigieuses écoles de musique au monde, comme la Berkly School of Music à Boston, aux Etats-Unies.
Maintenant, les jeunes ont beaucoup plus de possibilités d’en faire leur métier. Il y a plus d’encadrement et plus de débouchés pour eux.
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